La naissance d’une petite étoile est né d’une collaboration avec la dynamique et très débrouillarde Hélène Mc Koy de la Corporation d’animation des places publiques de Hochelaga-Maisonneuve, Petits Bonheurs, le talent de Zita et ma plume. Le souhait, créer, écrire et raconter aux petits et grands un conte d’hiver qui fait marcher 1km, ancré dans le bitume et notre patrimoine local.
Entrevue avec mes utopies, mes inspirations pour l’écriture de mon conteLa naissance d’une petite étoile, produit par Hélène McKoy de la Corporation d’animation des places publiques, illustré par Zita Castongay.
En 2016, de manière non partisane et quasi systématique, j’ai participé à tous les panels, tournages et points de presse politiques auxquels on me conviait et auxquels il m’était possible de me joindre.
Depuis la réélection des libéraux, les coupures dans le système public sont arbitraires et désormais courantes. On se targue, là haut, chez les bruns, de surplus en faisant des économies misérables sur le dos des personnes les plus vulnérables et en affaiblissant le filet social qu’on a choisi de tisser collectivement depuis plus de quarante ans.
Dans le cadre des élections scolaires 2014, voici une entrevue réalisée avec la télévision locale de Ville-Marie/Centre Sud : TCF
Merci à ceux qui ont contribuer à vivifier l’intérêt et à renseigner les citoyens!
Ensemble!
À la suite de la publication du Manifeste pour une Éducation Inclusive & Cohérente, co-signé initialement par 13 personnes, professionnels, parents, chercheurs, artistes et autistes, Christian Merciari, journaliste éditorial à La Presse m’a reçue en entrevue, le 10 avril dernier.
L’entrevue permet de faire un survol de certaines observations et idées qui ont menées à cette première mobilisation, à laquelle vous pouvez contribuer en signant le Manifeste. Cette démarche vise à sensibiliser, entre autre la population à la réalité vécue dans les écoles, à valider le potentiel de nos volontés et à encourager ultimement des changements à la source.
À ce jour, nos actions ont permis d’ouvrir le dialogue avec deux comissions scolaires et les milieux syndicaux. Le chemin est long, le système est dense, mais nous percevons une ouverture.
Un pas à la fois…
Cliquez sur l’image pour visionner la vidéo de l’entrevue SIGNEZ LE MANIFESTE
Mine de rien, il le balance.
Il porte une barbiche et un costard. Il échange avec une voix posée aux accents normatifs et semble appartenir à une classe intello lointaine…
Les plus libres ne sont pas toujours les plus spectaculaires.
Albert Jacquard.
Ce grand-papunk (vouiii j’aurais aimé l’adopter! Le rencontrer d’abord, l’adopter ensuite! 😉 a étudié beaucoup, s’est conformé souvent et refusé tout autant. Il s’est construit en se heurtant, en observant, en collaborant surtout et en se détournant de ses propres évidences. Il a marché l’époque, la sienne et la nôtre, en planquant ses yeux dans ceux de l’espoir et de la suite. Il a su gardé ses idées en mouvement, son utopie vivante et émancipée de tout cynisme.
Ce livre a beaucoup inspiré l’orientation alternative de nos choix familiaux en matière d’éducation (entre autre). Barbouillé, griffonné. Je le (re) lis comme je lui parlerais.
Alors que fils I s’endormait encore dans une poussette et que le quartier ne pullulait pas de petits cafés et de bars courus (0 nostalgie, juste un constat pour se mettre les pieds à la bonne place sur la TL), assise au Parc Morgan, la face dans le soleil, entre un kit de canettes, un mec en costume d’anarchiste et un vieillard endormi (qui avait vidé les canettes…), j’ai rencontré, pour la première fois, les idées immenses d’Albert Jacquard.
Ce livre, que je relis aujourd’hui, nourrit à nouveau ma réflexion et stimule aussi l’évolution du document fondateur de Sur le Fil, Fondation pour l’Inclusion.
«Il faut mettre la société au service de l’école; pas l’école au service de la société. Il faut être au service de l’intelligence qui évolue et rappeler aux êtres qu’ils se construiront grâce aux autres, en collaboration et non pas en compétition.»
Ensemble.
Je suis les liens que je tisse; cette interdépendance globale, et non pas seulement propre à notre espèce, est bénéfique. Lorsque nous le reconnaissons, notre vulnérabilité devient constructive. En fait, je crois profondément que cette vulnérabilité est magnifique et nécessaire…
Humblement humain, nos limites sont franchissables par la confrontation, l’audace, l’entraide et au contact des failles & forces de l’autre. Au contact de la différence…
L’éducation en tant que valeur prioritaire, fondement du nous ou en tant que système?
Le système m’apparaît désormais comme une entité-point de fuite- qui nous permet de justifier notre déresponsabilisation et inaction collective face à une valeur qui nous appartient et nous définit.
Alors que nous tendons vers la performance, que l’éducation réclame un ralentissement, des câlins et beaucoup d’investissements, que nos institutions moisissent et qu’elles témoignent de notre désintérêt (de nous même, de la suite?), rêver, proposer et agir devient d’autant plus nécessaire.
L’éducation devrait-elle subordonner ou inspirer? Que faire des atypies, qui deviennent, de plus en plus, la norme?
Ne devrions-nous pas éviter de reprendre systématiquement le modèle parce qu’il a fait ses preuves une fois. Sans nier les bénéfices de l’expérience et la valeur de certains éléments des structures en place, acceptons l’inconfort et le chaos que génèrent l’essai et la nouveauté. Osons la collaboration, la vulnérabilité et l’incertitude.
Sur le fil, l’équilibre se négocie à chaque respiration, chaque pas, et on est une gang en suspend… «Durer, n’est plus suffisant…»