Archives de Catégorie: Chronique d’Hochelag

Conte: la naissance d’une petite étoile

La naissance d’une petite étoile est né d’une collaboration avec la dynamique et très débrouillarde Hélène Mc Koy de la Corporation d’animation des places publiques de Hochelaga-Maisonneuve, Petits Bonheurs, le talent de Zita et ma plume. Le souhait, créer, écrire et raconter aux petits et grands un conte d’hiver qui fait marcher 1km, ancré dans le bitume et notre patrimoine local.

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promo: la naissance d’une petite étoile

Entrevue avec mes utopies, mes inspirations pour l’écriture de mon conte La naissance d’une petite étoile, produit par Hélène McKoy de la Corporation d’animation des places publiques, illustré par Zita Castongay.

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Gros comme un sanglier, j’te jure!

J’écris tendrement des phrases passives agressives pour un projet.
Inspirée de ma rocambolesque vie de dating, croulant sous du contenu digne d’un Cyrano saoul de série B, je focus sur mon coquet cahier ligné;
touttt ça plutôt que de cinquàsepter sur une terrasse frett en hochelagadie ou sur un toit sexy du vieux Montréal, quand j’entends, tout à coup, un gros KEKLOW!
Silence.

Suivi de kekekleukeklow plus ou moins acharnés, volontaires et rythmés. Un genre de break beat de vieux raver qui pensent bien bouger vers 8am après une grosse nuit en 2001.

Après anxieuses quêtes et validations auprès de mes voisin.es, question de savoir s’il ou elle ne se sont pas échappé les rotules sur l’prélart, je découvre la provenance du beat. 😳
JesusMarieJoseph!

dÉdans mon plancher.
Ou
dÉdans mon plafond.

Selon où, sur l’axe vertical de mon appart, on se trouve.

Un rat!
Un rat simonac!
Sous mes pieds ou au dessus de ma tête, qui, avec la vigueur d’un bébé sanglier, se tortille. Frénétique, il essaie de se sortir la tête d’une trappe qu’on a récemment posée, parce que monsieur, ou madame, scient et grignottent les 2 x 4 a’ec leurs p’tites dents de lait et empêche ma progéniture et mon sommeil de s’apaiser.

Prenant mon courage…
Hehehe! J’APPELLE MA VOISIIIINE!

Prérequis de la sélection : elle rit gentiment de ma détresse, a de l’expérience en campagne et un fils ben relax. (Chacun.es ses skills!)
Hilare, me suggérant une recette de tartare, elle tend un jogging à son fils en bobettes qui travaillait sagement, et m’envoie son héro qui traverse la cours pour « m’aider » à vaincre la bêêêête.

Solidaire as f*ck, pendant qu’il sort l’intrus du plafond et assomme le souffrant qui a la tête pognée dans la guillotine à rongeurs, je sors de la pièce et entreprends aussi naturellement que possible  de meumeumer un vieux succès de l’été de mes 11ans, touttt ça enfermée aux toilettes. Une rencontre pop-gore un brin douteuse entre ma tune et   l’assassinat du rat…

Fière de ma riche contribution, je laisse partir mon preux voisinage sous milles mercis et sans orgueil aucun, je lâche mon amertume pis ma poésie initiale, et me dis en chantonnant ma nostalgie,
C’est bon.
Je peux avoir 40ans.
I totaly own my shit. 😂🐀

P.s je vous souhaite pour vrai, des voisin.es comme les mien.nes et en cas, juste en cas, je vous laisse mon soundrack du courage

douadididididamdididou

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Savoir accueillir…

Dans la nuit du 17 juillet, un grand jeune homme mince, furtif et délicat est entré chez moi par effraction. (encore!)

No VIP pass. No invitation. No password! No nada.

Les chambres de mes petites utopies étaient vidées de leur contenu, entreposé dans la mienne pour cause de « peinture rose-fraiche et peinture turquoise-rafraîchie ».

Mon matelas était donc posé à l’étage pour la semaine de rénovation infantile. Parmi l’amas de touttt ce qui débordait, je somnolais comme un bébé allaité quand, vers 03h30, on entra dans mon salon (en fait, l’intrus a presque posé un pied sur le jarret de mon monsieur tant le matelas fusionnait avec la porte!).

Heureusement pour bibi, notre présence a compromis son enthousiasme et il est passé par dessus le mur de béton dans une enjambée olympique; le temps que mon coeur fasse un peu d’arythmie, assez pour me booster d’adrénaline pour les semaines à venir. 

Ainsi, depuis plus d’une semaine, malgré le fait que je sache rationnellement que ce n’est pas plus dangereux maintenant qu’il y a un mois, je dors avec un oeil ouvert. Je veille comme une maman ours, barreaux aux fenêtres, batte de baseball et cell à la main.
Prête à fesser comme une furie sur quelconque aléatoire intrusif.

Quand la ligne imaginaire de notre sécurité est transgressée, on a l’instinct furex et le territoire irritable. Faut donc pas chercher le trouble…

Hier, donc, soit 10 jours plus tard, je m’endormais tardivement, quand vers 01h15, j’entends la «pile de bruits», que j’ai placée devant ma porte d’entrée, faire une translation grinçante sur la céramique…

En termes clairs: «Ciboire! Quelqu’un ouvre ma fucking porte!»

Myope. Prompte. Maternelle. En apnée ET affolée, je bondis sur mon kit de wanna be walkirie d’Hochelag et monte mon escalier vers la source du bruit deux marches à la fois en hurlant aouiiiioooooh! Prête à je ne sais pas quoi comme kata louche…

Après une série de cris s’apparentant à une ambulance, l’intrus dit, avec un accent plutôt sexy, une voix rassurante et les mains en l’air: « Annick! Mais Annick! »

Je lui lance mon cell (zéro menaçant!) et me jette dessus.

Monsieur!?
Mon monsieur!!

Mon monsieur était débarqué en surprise! Sans préavis.

J’ai donc perdu 2lbs de stress, testé mes réflexes primitifs et confirmé qu’en cas de face à face avec un loup, ce n’est pas mon Boudha-intérieur qui prend le contrôle…

Ainsi, ce matin, fils II m’a demandé avec un air troublé: pourquoi j’avais crié comme une ambulance durant la nuit et si j’avais assommé un voleur…

Question d’arriver à dormir et pour éviter que mon monsieur ou une amie qui a les clés se retrouvent la face en sang, je pose une alarme et reprends la méditation…

Toutefois, si vous croisez le furtif du village, suggérez-lui gentiment qu’il cogne avant d’entrer chez nous et qu’il amène de la bière…pas sûre qu’il veut rencontrer mon personnage nocturne de mère affolée…

#HotMess
#DorsBBMomanVeille

namasté caliss

Cette oeuvre hilarante est créée par l’artiste:  Ana Roy

 

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Les cordes sensibles, hommage à l’Homme Violon

Mark est un musicien de rue.

Il vit dans des chambres louches, des lieux miteux et se retrouve souvent dans la merde. Il vit avec son coeur, une paire de chaussure, quelques vêtements et son violon.

Mark est une bonne personne, joyeux et passionné. Il joue sans relâche, des heures durant et même sous la pluie.

Il est semi voyant…presque aveugle en fait.

Quand, en échange de ses notes inlassables, on lui  donne un peu d’argent, il ramasse tout rapidement. Il ne laisse jamais briller les piasses dans son case ferme et usé; trop habitué à se faire voler…

Et il continue, sans répit, les yeux tournés vers l’intérieur, à faire chanter son précieux et vibrer sa passion.

Quand on lui demande candidement : «Pourquoi tu joues du violon dans la rue?»
Il répond avec un sourire qui ne s’achète nul part : «Parce que j’aime çÂ! J’aime ç jouer du violon»

Aujourd’hui, alors qu’il jouait encore sous un ciel intermittent bonheur-malheur, fils II s’est approché. Il a offert quelques pièces à Mark pour ses mélodies et ils ont fait connaissance. Sans à priori. Sans vraiment se voir. Ils ont jasé.

Puis, surprise! Mark a tendu son violon à ma petite utopie de 3 ans! Durant 20 minutes, il a prêté ce qu’il possède de plus précieux…la seule chose à laquelle il ne tienne vraiment et a enseigné à fils II comment tenir et glisser l’archet sur les cordes restantes de son instrument.

Je suis restée assise à quelques pieds d’eux et je leur ai fait confiance.

L’homme violon a, aujourd’hui, enseigné bien plus que la musique. La bonté n’était pas de payer Mark, mais de recevoir autant, avec autant de générosité, d’un homme qui ne possède que ce violon ayant tout vu, tout vécu.

Je sens aussi que fils II a ressenti que la passion est moteur. De tout. Que cette passion-certitude qui te part du vibrant peut être suffisante pour te garder malgré toutttt la marde que la vie peut te garrocher, envers et contre tous, vivant…

Divers et ensemble. S’ti que oui! Gratitude sur le bitume.

POésie de Bitume

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On se la sort; Hommage au pirate

Quand le soleil se tanne de n’pas avoir été, en Hochelagadie, on se réjouit drett à la pointe de son audace en se la montrant.

Au complet.

Pas de bretelles. Pas de tabous d’aisselles ni de doute sur le format ou la tension de l’épiderme. On se la sort. Point.

BÉdaine d’abord on se retrouve dehors, l’origine de quelques-uns exhibée et fière. Comme si on était toute la gang su’l balcon de l’un.

Élément du patrimoine local, que dis-je véritable légende, ma préférée (bÉdaine rappelle-je!) est, sans z’aaaaucun doute celle du pirate uni-jambiste et hirsute. Homme-marge, à la peau de cuir, au vécu pas liché, il pose souvent sa patte droite de plastique, indépendamment du reste de son corps, sur le banc public. Paradoxe d’attachantitude malgré l’air qu’il se donne, assez pour prendre un pli, il nous pousse la chansonnette, cigarette au bisou en s’arrêtant parfois pour nous offrir une parabole butchée.

Pendant plusieurs années, nous avions un violoniste à trois cordes-trois tounes. Il grinçait partout dans le quartier avec passion en faisant des shifts de 12h sous la pluie. Mark qu’il s’appelait (il me semble! Demandez à mon fils, c’est lui la mémoire des prénoms)

L’Homme-Violon

On l’a perdu.

Notre pirate crie doux. Comme quelques autres d’ailleurs, ils mettent du vif sur le bitume et veillent, sur nous passants et dormeurs. Étrangement ou candidement peut-être, plus que le silence d’une ville qui fait trop de ménage, ces êtres me charment et me rassurent…

 

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La politique dans le salon

Pourquoi voter le 3 novembre prochain?

Vous avez des questions à poser aux candidats à la mairie de Mercier Hochelaga Maisonneuve?

Vous aimeriez mieux comprendre les enjeux politiques  ?

Vous souhaitez que vos idées et inquiétudes soient entendues ?

Voici une opportunité de vous défaire des mythes, de mieux comprendre la vision des partis, de poser vos questions (et d’avoir des réponses) et de partager avec les principaux candidats de manière informelle et accessible.

Le Dimanche 20 octobre 11h
À la Salle Communautaire de la Coop Station I au 2111 D’Orléans

Venez échanger avec:

Pierre Lessard-Blais, candidat à la mairie pour Projet Montréal

Projet Montreal

ET

Réal Ménard, Maire d’arrondissement, Coalition Montréal

Cette activité est non partisane et organisée par une citoyenne, avec l’aide des candidats les plus impliqués.
Renseignements :  Annick Daigneault 514-255-4223

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Caractère Gras. La face dans mes vidanges.

Hochelag.
J’habite un quartier que j’aime. C’est presque trop.
C’est une histoire d’amour qui date depuis l’enfance.

J’ai grandit avec lui. On me l’a déraciné et j’y suis revenue créer des projets, des enfants, des liens. Au grand dam de mon papa qui, l’ayant vécu tout autrement, espérait fort que je me tienne loin du malfamé…

Avec sa face louche, son inconstance et ses coins imparfaits, je regarde les êtres qui le constituent et je le trouve beau, solidaire et volontaire.

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Photo. Annick Daigneault

Ainsi, quand on lui met des épines dans le pieds, ça m’agite et je trépigne dans mes bottines.

Dans la dernière année, on a coupé dans la cueillette des ordures.
Un geste qui peut avoir l’air banal, certes et a-poétique…
Mais, qui en impose!

En contrepartie, l’arrondissement n’a rien investit pour pallier à cette cueillette qui, pardonnez mon manque de considération économique, était tout sauf, à ce moment sur la ligne du temps, accessoire. Du moins, ici dans les pays d’l’est!

Considérant la réalité d’Hochelaga, son historique & l’état dans lequel le quartier se trouvait avant même que l’on réduise les cueillettes d’ordures à une seule, considérant aussi et surtout qu’aucune alternative n’a été mise en place en amont pour pallier à ce nouveau défi collectif (compost, cueillette alternative pour groupe de logements, sensibilisation accrue, augmentation du nombre et du volume des poubelles et/ou trio, brigade verte), je me questionne sur la valeur de ce choix.

À qui cela profite t’il?
Pourquoi persévérer dans cette voie?

Expérience personnelle :

À la coopérative Station No I, bien que tout ne soit pas parfait, nous avons tout fait pour réduire nos déchets :
Mise en place d’un comité vert. Compost/Recyclage et activités de sensibilisation environnementales avec Eco quartier, vente de garage…

Malgré tout, l’état des lieux demeure souvent assez pitoyable…

Ainsi, cet été, croulant dans le jus de mouches, nous avons téléphoné à l’arrondissement afin de valider avec eux la possibilité de bénéficier d’une aide exceptionnelle pour gérer nos indésirables et éviter les amoncellements spectaculaires récidivistes.

La réponse offerte : Tournez-vous vers le privé.
Pérdon!?

Facile! Il ne suffit que d’investir 350$/mois soit, 4200$ par année pour se sortir de la marde.

Avez-vous les moyens de vivre dans un quartier propre? Non? Too bad! Apprenez à vivre en harmonie dans vos résidus.

Les citoyens paient pour des services qui sont de plus en plus…résumés.
En acceptant chaque fois sans broncher de nous tourner vers le privé (ordures, écoles, santé…)
Que restera t’il de nos services publics?

Pourquoi nos leader adoptent-ils de nouvelles stratégies sans organiser l’alternative et pourquoi tolérer cette déresponsabilisation?

Nous sommes plusieurs citoyens à espérer le meilleur localement et à nous activer afin de faire de notre quartier un village accueillant.
Est-ce que je pousse ma luck si je rêve de le faire avec les élus de notre bord?

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Famille élargie; le mouvement qui lie le Burkina à Hochelaga!

Envie de découvrir la fougue qui unit Hochelaga au Burkina Faso ?
Envie de partager la passion de Karine Cloutier (une amie à la volonté incroyable!) artiste en médiation culturelle et pilier du volet de médiation de Petits bonheurs ?

Soyez des nôtres le 7 mai prochain 17h30 à l’auditorium du Jardin Botanique pour l’avant première du documentaire Adansé réalisé par Stéphanie L.Bérubé.

Un projet sur lequel Productions Synodik a joyeusement contribué aux communications.


COMMUNIQUÉ

adansé

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Des fleurs pour notre 6e Grand Débarras, 2012

Le Grand Débarras est l’événement qui m’a permis, en 2012, de rencontrer Virginie Thuot et Karine Cloutier. Ces femmes talentueuses, tenaces et intègres qui allaient devenir de précieuses collaboratrices pour Productions Synodik.

Affiche finale GD 2012MON MANDAT:
Direction Artistique et programmation
Communications : branding, positionnement, placement médias, coordination
Partenariats : Ciblage, négociation, fidélisation

NOTRE MANDAT:
Gérer et coordonner tous les aspects de l’événement

MON LEITMOTIV:
Rehausser cet événement au potentiel énorme et l’amener à devenir un incontournable, voire un festival! (Je l’aime d’amour cet événement…but show must go on! l’organisation mère, la nouvelle SDC Hochelaga Maisonneuve, avait une toute autre vision.)

DISTINCTIONS:
L’édition 2012 a été finaliste au concours Les Vivats dans la catégorie prix du public. Bien que nous n’ayons pas récolté de prix, nous nous sommes démarqués pour l’impact socio-économique et le sentiment d’appartenance que l’événement génère et pour nos efforts dans la gestion responsable de l’événement et le développement durable!

J’espère une longue vie et autant d’engagement, d’audace de la part des nouveaux organisateurs que par les années passées avec les vigoureuses petites équipes de gens de coeur.
Hâte de découvrir la 7e édition.

Visionnez: Grand Débarras 2012
Par Math & Aude d’ÉcoTrip OBNL

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