Archives de Tag: SOciÉté

Peser nos mots, changer notre perception

Je suis ben émoustillée entre mois de la poésie et mois de l’autisme. J’en profite donc pour déposer un humble plaidoyer en faveur d’un vocabulaire respectueux et d’une reconnaissance positive de la neurodivergence!

– La neurodiversité : est un concept inclusif qui reconnaît la pluralité des fonctionnements cognitifs comme contributeurs à un écosystème. Comme la biodiversité. Ça veut dire qu’on est toustes inclus.es dans le concept : neurotypique, TDAH, autiste, handicap, trisomie et toutes particularités du fonctionnement neurologique et cognitif…

– Le concept met de l’avant l’idée qu’on a toustes notre place avec nos fonctionnement plus ou moins atypiques ou conventionnels. Comme dans la nature… Surprise! indissociables nous sommes…

– La neurodivergence : (nous permet d’apprendre et d’accéder à une perception distincte du monde! Mais ça c’est mon éditorial) c’est le terme à favoriser pour parler des fonctionnements cognitifs qui divergent de la norme (t’sais la norme! Cette base de référence à tendance hégémonique qui se positionne comme ze best shit à qui ressembler).

– On ne parle donc pas des personnes autistes ni toutes autres personnes ayant un fonctionnement cognitif distinct en utilisant le terme neurodiversité comme s’il leur était exclusif. On peut parcontre utiliser le terme neurodivergent.e précédé du mot « personne »…

– Neurotypique : est le mot à favoriser, plutôt que « normal » (qui sous entend que tout celleux qui se distinguent sont anormaux), pour parler des personnes qui ont un fonctionnement neurologique et cognitif plus typique.

Parce que personne n’est exclusivement son diagnostic et tout le monde aime être considéré dans son ensemble de couleurs.

– Finalement, de manière bien radicale, j’inclus ici mon souhait (cher père noël can you hear me!!?) qu’on élimine le mot déficience intellectuelle pour toujours lorsque l’on parle des personnes qui ont un hadicap intellectuel et dont les performances cognitives ne satisfont pas les test normy

Toustes diffèrent.es, toustes humain.es! Notre apport au monde est aussi humble, absurde que précieux

#Ensemble 💙

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l’enfant du refus global…

Aujourd’hui, est la journée de l’autisme, le mois de la poésie #NAPOMO et de l’autisme et récemment la semaine des personnes en situation de handicap.

Ni hasard. Ni fatalité.

Une journée parfaite de soleil enthousiaste pour faire fondre la crasse, la neige endeuillée de l’hiver qui faiblit et encore trop de préjugés sur la neurodivergence.

J’aimerais bien que tous les jours soient un printemps de célébrations et d’inclusion.

Quand mon géant était en gestation, j’avais rêvé de lui.
Il avait d’immenses yeux verts, des cheveux blonds et sa bouche longue et siphon s’attachait à mon sein pour toujours.

Je m’étais alors, je ne m’inventerai pas de vertu, réveillée en panique.
Aujourd’hui je sais que c’était une prémonition.
Je n’ai plus peur. Enfin. Presque.

15 ans ont passées. Ma relation au temps est particulière; fluide, impatiente parfois, ou molle comme les montres de Dali.
Bref, au fond, je n’ai aucune idée c’est quoi 15 ans, mais je sais de l’amour ces rencontres qui nous transforment et du temps, ce qui nous ancre en mieux, en nous pour vrai. Une track improbable et pis why not!?

La vie m’a fait confiance et confié les plus spectaculaires. Deux intarissables fougues dont les élans n’ont rien à envier aux grands vents.

Ma recrue, enfant feu de tous les possibles…

Et lui, un géant.
Un être entier, authentique, lumineux dont les couleurs dépassent toutes les lignes
le coeur à l’absolu et la tête ailleurs. Autiste et atypique

Lucide devant l’étrange,
l’immense
et l’horrible du monde dans lequel nos enfants à paillettes irradient quand même
je n’imagine nulle autre suite sans sa joie, sa musique forte, sa face d’intouchable, sa poésie impromptue et automatiste :

« Maman arabashnitanek! Je me sens un petit peu bien! Le grand voyage Esperanzbi! J’espère qu’il suffira d’un grand bonheur »

Désormais en paix avec ce fil infini qui nous lie et duquel il dépendra toujours un peu, moyen ou beaucoup,
sa petite-grosse main maladroite, jamais loin de ma joue,
je grandis avec ces enfants monuments que la vie m’a offert.
En colère parfois, en espoir surtout,
en souhaitant de nous, que l’on crée l’espace d’accueil nécessaire,
reconnaisse leur contribution au monde et que l’on regarde avec eux, elles, iels dans la direction des possibles
là où ensemble n’exclut plus jamais personne.

Je nous mets au défi d’accueillir la différence, comme il accueille la mer.

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Aimer sans menace ni contrainte. S’aimer assez pour s’aimer deboutte

Je suis bisexuelle et polyamoureuse.
Dans mon début de vingtaine, je disais que j’aimais librement.
Sans petite case, sans égard pour le genre, ni contrainte.
Désormais, j’assume. Ma façon d’aimer a des noms qui lui ressemblent.

Une coche de plus coquine que la madam’ Coucou de Simon Boulerice 

Et,
Je l’écris
Par amour.
Avec amour.

Humblement, et avec ben des doutes sur la tribune que je prends pour dire, dans l’espoir, peut-être naïf, de contribuer, à échelle humaine, dans mon réseau, à ce qu’ensemble on s’approprie ces faits là comme le reste. Qu’ils deviennent génériques.

Qu’ils fassent partie de nous, partout, qu’ils cessent d’être marginaux, jugés, intimidés…

Qu’ils fassent partie des histoires qu’on lit à nos enfants, du paysage politique, de l’enseignement, de vos programmes à tivi et des possibles dans les conversations existentielles:

« maman est-ce que je peux aimer deux personnes en même temps? »
« oui mon bb! (sont-elles au courant?) »
« maman est-ce que c’est correct si mon amoureux cette semaine c’est Toto mais que j’aime encore embrasser Sasa? »
« oui mon bb!? »

Que ce soit aussi normal et générique que de s’aimer entre humain.es du même genre, à plusieurs que ce l’est de s’aimer en dyade ou entre hétéro.

Je l’écris.

Parce que je chéris la diversité et célèbre la couleur.
Toutes les couleurs.
Incluant désormais la mienne. À voix haute à presque 40ans…

Je l’écris,

Parce que mes enfants.

Dans l’espoir qu’ils auront espace, accueil, sérénité et sécurité pour aimer comme ils l’entendront, comme ils le sentiront. Aimer autrui et s’aimer eux-même.
Fiers. Confiants. Heureux.
Comme ils seront.

Mes enfants grandissent en sachant au quotidien que l’amour est inclusif et qu’il peut prendre plusieurs formes. Que d’aimer des deux bords et d’aimer multiples est sain quand c’est honnête et bienveillant. Que ce n’est pas par peur de l’engagement, ni parce qu’on est volage. Que ça se peut que ta famille séparée-recomposée ne possède pas les attributs de la famille de la princesse de Disney et de son prince quelconque…

Ils savent aussi,
que de s’habiller créativement, avec autant de paillettes et de tulles que ton coeur te le dicte en étant né garçon, mérite qu’on te sacre patience à la récré et qu’on salue ton audace en te laissant jouer au ballon comme tous les autres marmots de la tribu. Qu’une fille n’a pas à être délicate et qu’elle peut être plus forte que toi…

Les livres pour enfants, les films, notre manière de répondre à leur questions mettent de l’avant bien souvent une seule façon d’aimer. Un seul modèle de couple et d’humain.e…
On genre. On limite. On juge. On circonscrit et on transfère nos peurs dans l’éducation à nos enfants. (oui on fait de notre mieux aussi! Je sais ben! Et j’admire les coeurs ouverts!)

Quand on déroge à la norme, on grandit avec la certitude d’être incorrect, insuffisant…on se fait donner des conseils de ne pas nommer, pas dire, pas brusquer, pas oser, de se taire, de pas faire ni montrer et que ça doit être une phase.

Or, je ne veux plus de ce jugement, ni avoir peur, pour mes ami.es, pour mes enfants, pour moi. Aussi crochue soit la démarche.
J’aime, je nous aime deboutte.

Par amour, donc j’écris et rêve à mots bruyants que vous participiez à transformer la peur en possible et les murs de haine en tapisseries de fucking calinours!

Que ce soir en racontant une histoire, vous y ajoutiez de la couleur. Un peu. Que les barbies se matchent entre elles. Que les princesses gèrent elles même les dragons, que vous portiez une robe une fois avec votre garçon en public…

Et encore plus fou,
si vous entendez ou lisez un commentaire homophobe ou des propos de douche bag sur la différence (toutes les différences), que vous preniez position pour défendre le droit au respect pour chacun et la nécessité, la beauté de la diversité.

Que la bienveillance et l’amour gagnent.
Icitte et partout x

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L’invisible philanthrope, un géant chez les Hommes

Petit récit invisible, doux parmi les hommes :
Au metro Jarry durant la La guignolée des médias, un homme en situation d’itinérance s’avance vers l’une de nos bénévoles et lui tend son orange et un 0.25$ qu’il venait de recevoir en disant, « pour moué c’est important de partager ce que j’ai ! »

Monsieur, votre générosité sincère nous bouleverse mon équipe de la Société Saint Vincent de Paul et moi. Humble et brut. Sans témoin ni suite. Une main tendue vers l’autre dans l’espoir sincère de faire une différence à hauteur d’homme, que dis-je: de géant!

Pour moi, touttte ma job en philanthropie prend icitte son sens. 😭

#Ensemble
#TousPhilanthropes y’a pas de petits dons et on peut TOUS faire une différence
❤💚

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Lettre au poursuivant: Campagne siphon et autres absurdités!

Au Directeur général des élections du Québec,

 

Monsieur, madame et à tous vos alliéEs administratifs et légaux,

 

En 2014, j’apprenais à être mono-mère de mes deux fougueux et à faire de la politique.

 

Motivée à transformer le feu qui m’habite en inspiration et en énergie constructive, j’ai alors saisi une perche qu’on m’a tendue et je me suis impliquée bénévolement dans la campagne politique scolaire de Priorité École en me présentant comme candidate au poste de commissaire.

 

La campagne a duré 3 mois… un peu plus.

 

Par conviction que l’éducation est une valeur dans laquelle nous devons tous investir, j’ai, avec des dizaines de citoyens inspirants de tout acabit (toutes équipes et fonctions confondues!), donné de mon temps, de mon argent.

 

Soutenue par mes amiEs formidables-et-tout-aussi-bénévoles que moi, j’ai fait du porte-à-porte avec mes deux enfants dans une charrette, j’ai débattu dans des assemblées de 40 citoyens en payant pour faire garder mes enfants ou en courant après ceux-ci entre deux jasettes et une sandwich pas de croûtes.

 

J’ai rêvé mieux pour nos petites utopies avec tout un tas de parents engagés. On a levé péniblement 1000$ de fonds pour ma campagne et on a appris à organiser « un non-parti politique ».

 

Puis est venu le temps de la paperasse.

Évoluant avec une attention à intensité variable et étant dans une période de chaos dans ma vie personnelle, cette partie du travail s’est avérée être, pour ma part, un casse-tête de taille.

 

Grâce à l’aide de mes collègues, on a bouclé les rapports, les dettes, les papiers et les reçus.

 

Dans un mélange de fierté, de confusion et d’écoeurantite…j’ai fermé le tout, au mieux de mes compétences, dans les mois qui ont suivi…

 

Puis, on m’a demandé les reçus.

J’ai envoyé les copies de reçus.

On m’a redemandé les reçus. J’ai envoyé les originaux.

 

Puis on m’a redemandé un rapport.

Avec Jocelyne Cyr, qui était à la tête de notre non-parti, nous avons envoyé un rapport.

 

Jocelyne et moi avons rencontré M. Caty à plus d’une reprises. J’ai parlé à M. Ringuette au moins 3 fois au téléphone.

 

Puis j’ai imprimé des copies des relevés de transactions.

Puis, j’ai envoyé tout ce que j’avais par courriel et courrier.

On m’a assuré que tout était en ordre.

Puis j’ai reçu une nouvelle demande pour un rapport additionnel.

Je n’avais plus aucun papier. Je n’avais aucune idée de ce que l’on me demandait de plus!

 

En janvier 2017, j’ai reçu un constat d’infraction pour omission de produire un rapport additionnel. OMISSION FUCK! REALLY? Et finalement, on me dit, oui oui, il est produit, mais en retard de 10 jours…Vous devez 681$

 

Les équipes scolaires ne sont pas considérées comme des partis politiques. Ils ne bénéficient d’aucun des avantages liés à l’existence des partis, mais de tous les inconvénients.

Ainsi, on agit administrativement comme si nous en étions. Comme si nous avions des milliers de dollars en jeu et une équipe en charge de la production de nos rapports. Or, ce n’est pas le cas!!!

 

Nous sommes des individus bénévoles, sans structure reconnue et pataugeant dans les dédales administratifs avec la plus grande volonté du monde et assurément un brin de maladresse!

 

Nos libéraux amassent des fonds douteux par centaines de milliers de dollars; nous, beaux téméraires-peu-glamour et bénévoles, on lève 10k à 12 parents-citoyens motivés à s’impliquer pour défendre les services publics et nos écoles, et on gère du collatéral des années durant…

 

Jusqu’à la semaine dernière, j’espérais trouver ce qu’il faut d’arguments factuels pour minimalement pouvoir répondre aux questions qui me seraient posées en cour et ainsi pouvoir partager un plaidoyer pour le bon sens.

 

Or, je n’ai trouvé que ma mémoire floue et ma bonne foi. La bonne foi n’étant pas suffisante pour contrer un argumentaire administratif qui affirme, avec véhémence et témoins, que les réclamations demeurent, à ce jour, non satisfaites et que j’ai, preuves à l’appui, produit le rapport 10 jours en retard.

 

Il est toujours possible d’agir en tant qu’humain. Avec nuances et discernement ou encore comme des machines. Soumis aux incohérences d’une loi écrite pourtant par l’homme…

 

Le lundi 24, je devais être avec vous, en cours. Or j’ai choisi, après maintes réflexions, parmi tous les combats que je mène et mes défis quotidiens, d’abandonner celui-là et de rester pour gérer la routine du matin avec mes magnifiques recrues. Ben oui! J’abandonne! Sti!

 

Chers fonctionnaires, vous gagnez le jack pot: 681$! Ça fera surement une grande différence dans les fonds publics…Vous investirez ça où? Puis-je dédier mon don?

 

Ainsi, je continuerai d’investir de l’énergie pour soutenir l’inclusion sociale de mon fils autiste, pour la reconnaissance positive de la neurodiversité et de la valeur de la contribution des personnes t.s.a., pour le maintien des fondements constituant le projet pédagogique de l’école alternative que fréquente mon plus jeune, pour la valorisation du système public d’éducation et pour un investissement massif en éducation, pour une meilleure formation des maîtres, je continuerai.

 

Mais, là tusuite, j’abandonne ce combat contre les absurdités administratives de la commission scolaire et du DGEQ. Fuck off.

 

Comment écoeurer les citoyens de l’engagement public et politique?

Do this!

En plus du marasme ambiant, on a assurément bien besoin de siphonner les derniers audacieux qui osent faire du bénévolat au scolaire.

 

Ma campagne a permis d’amasser et a coûté en tout 1000$ et surtout beaucoup de mon temps. J’ai donné tout ce que j’avais et aujourd’hui, on me réclame encore!

 

Pour éviter que mon prochain mois ne soit précaire et afin de ne pas devoir choisir entre cette dette absurde, vile et inutile socialement et le fait de payer mon loyer, voici 20 chèques post-datés au montant de 34$. En espérant qu’ils sauront satisfaire l’appétit de notre administration publique.
ensevelie sous la paperasse

Annick Daigneault,
Citoyenne sensible, maladroite, engagée et écoeurée

 

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Savoir accueillir…

Dans la nuit du 17 juillet, un grand jeune homme mince, furtif et délicat est entré chez moi par effraction. (encore!)

No VIP pass. No invitation. No password! No nada.

Les chambres de mes petites utopies étaient vidées de leur contenu, entreposé dans la mienne pour cause de « peinture rose-fraiche et peinture turquoise-rafraîchie ».

Mon matelas était donc posé à l’étage pour la semaine de rénovation infantile. Parmi l’amas de touttt ce qui débordait, je somnolais comme un bébé allaité quand, vers 03h30, on entra dans mon salon (en fait, l’intrus a presque posé un pied sur le jarret de mon monsieur tant le matelas fusionnait avec la porte!).

Heureusement pour bibi, notre présence a compromis son enthousiasme et il est passé par dessus le mur de béton dans une enjambée olympique; le temps que mon coeur fasse un peu d’arythmie, assez pour me booster d’adrénaline pour les semaines à venir. 

Ainsi, depuis plus d’une semaine, malgré le fait que je sache rationnellement que ce n’est pas plus dangereux maintenant qu’il y a un mois, je dors avec un oeil ouvert. Je veille comme une maman ours, barreaux aux fenêtres, batte de baseball et cell à la main.
Prête à fesser comme une furie sur quelconque aléatoire intrusif.

Quand la ligne imaginaire de notre sécurité est transgressée, on a l’instinct furex et le territoire irritable. Faut donc pas chercher le trouble…

Hier, donc, soit 10 jours plus tard, je m’endormais tardivement, quand vers 01h15, j’entends la «pile de bruits», que j’ai placée devant ma porte d’entrée, faire une translation grinçante sur la céramique…

En termes clairs: «Ciboire! Quelqu’un ouvre ma fucking porte!»

Myope. Prompte. Maternelle. En apnée ET affolée, je bondis sur mon kit de wanna be walkirie d’Hochelag et monte mon escalier vers la source du bruit deux marches à la fois en hurlant aouiiiioooooh! Prête à je ne sais pas quoi comme kata louche…

Après une série de cris s’apparentant à une ambulance, l’intrus dit, avec un accent plutôt sexy, une voix rassurante et les mains en l’air: « Annick! Mais Annick! »

Je lui lance mon cell (zéro menaçant!) et me jette dessus.

Monsieur!?
Mon monsieur!!

Mon monsieur était débarqué en surprise! Sans préavis.

J’ai donc perdu 2lbs de stress, testé mes réflexes primitifs et confirmé qu’en cas de face à face avec un loup, ce n’est pas mon Boudha-intérieur qui prend le contrôle…

Ainsi, ce matin, fils II m’a demandé avec un air troublé: pourquoi j’avais crié comme une ambulance durant la nuit et si j’avais assommé un voleur…

Question d’arriver à dormir et pour éviter que mon monsieur ou une amie qui a les clés se retrouvent la face en sang, je pose une alarme et reprends la méditation…

Toutefois, si vous croisez le furtif du village, suggérez-lui gentiment qu’il cogne avant d’entrer chez nous et qu’il amène de la bière…pas sûre qu’il veut rencontrer mon personnage nocturne de mère affolée…

#HotMess
#DorsBBMomanVeille

namasté caliss

Cette oeuvre hilarante est créée par l’artiste:  Ana Roy

 

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Fière comme une mère

Je travaille avec Martine Asselin sur un projet documentaire transmédia:
Les Pieds en Haut

Les Pieds en Haut est un pèlerinage;
Une opportunité de voyage à la fois humble et ambitieux, une incursion dans la perception sensorielle de nos enfants par le biais de témoignages que nous colligeons et réinterprétons avec un biais artistique en réalité virtuelle!

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Messieurs les sinistres libéraux

En 2016, de manière non partisane et quasi systématique, j’ai participé à tous les panels, tournages et points de presse politiques auxquels on me conviait et auxquels il m’était possible de me joindre.

Depuis la réélection des libéraux, les coupures dans le système public sont arbitraires et désormais courantes. On se targue, là haut, chez les bruns, de surplus en faisant des économies misérables sur le dos des personnes les plus vulnérables et en affaiblissant le filet social qu’on a choisi de tisser collectivement depuis plus de quarante ans.

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Bonheur à la frontière

Mercredi est jour d’école à la maison et surtout jour de transition entre chez papa et maman pour mes fougueux.

La traversée de la frontière est souvent accompagnée de fébrilité, de larmes que j’étouffe dans un sourire ou que j’essuie doucement en bouffant les joues parfaites de mes deux petites utopies.

Nous nous quittons chaque fois, après une série d’immenses câlins,  en formant des cœurs avec nos doigts et en traçant des coeurs sur nos poignets, qu’on remplit ensuite de bisous. Pour les urgences. Pour la semaine.

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UN VILLAGE

« Ça prend tout un village… » Pour réussir l’inclusion.

Et c’est ce qui rend l’exercice si magnifique!

Fils I: Joyeux petit personnage d’amour et de frisous vit la 1ère expérience d’inclusion d’un enfant autiste en classe régulière à l’école alternative Rose-des-Vents.

Chaque jour, un enfant choisit de passer la récréation avec lui afin de vivre un succès social réciproque.

– Est-ce toujours facile?

– Non! répondent-ils!

– Pourquoi le faites-vous?

– Parce que je l’aime Maël! Je veux qu’il joue avec nous! Pas qu’il reste tout seul! Parce que c’est important de l’aider maintenant pour qu’il réussisse plus tard!

– Tu apprends quoi, toi?

– J’apprends à être son ami. J’apprends c’est quoi l’autisme!

Ils ont 7 et 8 ans.

Ils comprennent le sens, les bénéfices et l’enjeu.

Si. Seulement…

Plutôt, que d’être étouffé par des atrophiés-du-possible-aux-incohérences-comptables, notre projet de société était propulsé par des enfants…ou enfin des politicienNES grandEs, immenses comme eux.

Si seulement on s’aidait doucement.
Ensemble un peu.

*****

Note:

La poursuite de cet espoir d’une éducation inclusive cohérente à la politique instaurée en 1999 est compromise par les coupures actuelles en éducation.

Investissons en éducation!

Investissons dans le potentiel des enfants au cheminement atypique!

Lire & Signer le MANIFESTE

#Ensemble

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