Voici les pistes de solutions que nous proposons afin de favoriser une inclusion harmonieuse pour les enfants aux besoins particuliers.
Premièrement:
En 2015, la convention collective du personnel de soutien sera négociée à nouveau et, bien qu’ils soit possible d’assouplir les mesure localement comme la CSPI l’a fait notamment, certaines clauses se jouent à l’échelle nationale. Il prime d’harmoniser les pratiques sur l’ensemble du territoire.
Nous voulons que la clause qui génère le mouvement de personnel en cours d’année (contrat en surcroît) soit abolie et que les services offerts, ainsi que les intentions syndicales agissent afin de favoriser la stabilité et l’émancipation des enfants.
Lorsque la qualité de la relation, les désirs des partenaires (intervenant, enfant, parents) et les circonstances le permettent, nous voulons que la continuité des services soit privilégiée d’une année scolaire à l’autre
Nous souhaitons que les directions aient leur mot à dire sur l’embauche du personnel de soutien afin d’assurer une cohésion avec le milieu et la famille.
Deuxièmement:
La formation doit être bonifiée au niveau universitaire. Les notions d’adaptation scolaire et d’inclusion doivent devenir partie prenante du bacc.
Il est primordial que la formation continue investisse d’avantage d’efforts au niveau des besoins des enfants au cheminement particulier et que les écoles soient soutenues afin de créer des communautés apprenantes avec un support réel une approche globale. Nous voulons que les milieux scolaires développent des ententes de services avec des établissement d’enseignement universitaires et/ou des organismes de formation afin d’assurer la formation continue de son personnel enseignant, professionnel et de soutien.
Nous voulons que les élèves ayant un TSA soient accompagnés par des intervenants ayant une bonne compréhension de l’autisme. Nous souhaitons concernant ces élèves que les qualifications en autisme priment sur l’ancienneté lors du processus d’affectation ou que les intervenants en postes reçoivent rapidement une formation continue pertinente.
Troisièmement :
Nous devons investir collectivement dans notre système d’éducation. D’une part les budgets doivent être bonifiés pour les services adaptés et nous devons réduire la pression sur les ratios dans les classes et les écoles. Nous devons favoriser une plus grande collaboration avec les organismes locaux et divers palliers de partenaires afin de diversifier les sources de financement et les services aux enfants.
Bien que peu de partis en eurent fait un enjeu prioritaire, l’éducation et la mise en branle d’un plan concret d’actions en faveur de l’inclusion, en cohérence avec le vécu réel des communautés scolaires, sont une nécessité.
Finalement:
Nous voulons que les milieux scolaires appliquent la Loi sur l’instruction publique (art. 234) et que l’allocation de départ soit accordée selon une évaluation réelle des besoins de l’élève en classe et dans tous les autres contextes environnementaux et sociaux de la vie scolaire et non selon la formule actuelle de 10 heures par semaine.
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