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La deuxième cymbale

Desfois, on avance pour pas chocker.
Même si on y croit semi.
Tu le sais.

D’un coup qu’après le rush, les larmes et la douleur, on ait encore le goût de quelque chose; du pain neuf, du vin orange, des bisous de nos enfants, du vent dans la face quand on descend la côte Sherbrooke en bicik, le goût de créer et de rêver encore. D’un coup que ça soit assez le réel faillible pour être joli ici.. malgré le bordel, la bêtise, les mentis, le triste, la perte et la souffrance.

Sonnée comme la deuxième cymbale la première fois que l’autre lui rentre dedans, on avance pareil. Lucide. Chevrotante. La gueule en sang. Une foi bizarre nous fait jaser tuseule et croire que c’est possible, que crochue pis amochée on est quand même belle et que construire encore dans nos débris nous renforce le patrimoine.

Anyway, On se remet de toutt..

Cause I got an elastiiiic heart. Qu’on se sifflote pour y croire un peu…
Ouais, il y a toujours de l’espoir malgré les connards, les toxiques, les teigneux, les échecs, le vile, le compliqué, le pas juste et le fatal…qu’on ne verra pas péter la planète dans une lente agonie, qu’il reste des possibles dans l’asurde, des gains dans la perte, que les bisous c’est ben assez pour tenir encore deboutte et que le vent dans la côte tu ne l’as pas toujours dans face…

Chaque fois que ça te pogne.
Toi aussi.
Viens que je sifflote…
X

Aimer sans menace ni contrainte. S’aimer assez pour s’aimer deboutte

Je suis bisexuelle et polyamoureuse.
Dans mon début de vingtaine, je disais que j’aimais librement.
Sans petite case, sans égard pour le genre, ni contrainte.
Désormais, j’assume. Ma façon d’aimer a des noms qui lui ressemblent.

Une coche de plus coquine que la madam’ Coucou de Simon Boulerice 

Et,
Je l’écris
Par amour.
Avec amour.

Humblement, et avec ben des doutes sur la tribune que je prends pour dire, dans l’espoir, peut-être naïf, de contribuer, à échelle humaine, dans mon réseau, à ce qu’ensemble on s’approprie ces faits là comme le reste. Qu’ils deviennent génériques.

Qu’ils fassent partie de nous, partout, qu’ils cessent d’être marginaux, jugés, intimidés…

Qu’ils fassent partie des histoires qu’on lit à nos enfants, du paysage politique, de l’enseignement, de vos programmes à tivi et des possibles dans les conversations existentielles:

« maman est-ce que je peux aimer deux personnes en même temps? »
« oui mon bb! (sont-elles au courant?) »
« maman est-ce que c’est correct si mon amoureux cette semaine c’est Toto mais que j’aime encore embrasser Sasa? »
« oui mon bb!? »

Que ce soit aussi normal et générique que de s’aimer entre humain.es du même genre, à plusieurs que ce l’est de s’aimer en dyade ou entre hétéro.

Je l’écris.

Parce que je chéris la diversité et célèbre la couleur.
Toutes les couleurs.
Incluant désormais la mienne. À voix haute à presque 40ans…

Je l’écris,

Parce que mes enfants.

Dans l’espoir qu’ils auront espace, accueil, sérénité et sécurité pour aimer comme ils l’entendront, comme ils le sentiront. Aimer autrui et s’aimer eux-même.
Fiers. Confiants. Heureux.
Comme ils seront.

Mes enfants grandissent en sachant au quotidien que l’amour est inclusif et qu’il peut prendre plusieurs formes. Que d’aimer des deux bords et d’aimer multiples est sain quand c’est honnête et bienveillant. Que ce n’est pas par peur de l’engagement, ni parce qu’on est volage. Que ça se peut que ta famille séparée-recomposée ne possède pas les attributs de la famille de la princesse de Disney et de son prince quelconque…

Ils savent aussi,
que de s’habiller créativement, avec autant de paillettes et de tulles que ton coeur te le dicte en étant né garçon, mérite qu’on te sacre patience à la récré et qu’on salue ton audace en te laissant jouer au ballon comme tous les autres marmots de la tribu. Qu’une fille n’a pas à être délicate et qu’elle peut être plus forte que toi…

Les livres pour enfants, les films, notre manière de répondre à leur questions mettent de l’avant bien souvent une seule façon d’aimer. Un seul modèle de couple et d’humain.e…
On genre. On limite. On juge. On circonscrit et on transfère nos peurs dans l’éducation à nos enfants. (oui on fait de notre mieux aussi! Je sais ben! Et j’admire les coeurs ouverts!)

Quand on déroge à la norme, on grandit avec la certitude d’être incorrect, insuffisant…on se fait donner des conseils de ne pas nommer, pas dire, pas brusquer, pas oser, de se taire, de pas faire ni montrer et que ça doit être une phase.

Or, je ne veux plus de ce jugement, ni avoir peur, pour mes ami.es, pour mes enfants, pour moi. Aussi crochue soit la démarche.
J’aime, je nous aime deboutte.

Par amour, donc j’écris et rêve à mots bruyants que vous participiez à transformer la peur en possible et les murs de haine en tapisseries de fucking calinours!

Que ce soir en racontant une histoire, vous y ajoutiez de la couleur. Un peu. Que les barbies se matchent entre elles. Que les princesses gèrent elles même les dragons, que vous portiez une robe une fois avec votre garçon en public…

Et encore plus fou,
si vous entendez ou lisez un commentaire homophobe ou des propos de douche bag sur la différence (toutes les différences), que vous preniez position pour défendre le droit au respect pour chacun et la nécessité, la beauté de la diversité.

Que la bienveillance et l’amour gagnent.
Icitte et partout x

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Maman

Il n’y a pas de moments plus fébriles, intenses, douloureux, affolants, mémorables, joyeux, euphoriques, et confus que celui où tu donnes la vie…

Un amalgame de feeling paradoxaux qui te prend le corps et te soumet…

Sauf Peut-être …

Les 579 987 autres moments passés avec ces magnifiques recrues..

Ces moments nouveaux quand tu as le bébé fragile, l’amour maladroit, l’oeil creux et le toupet ébouriffé, à essayer d’allaiter un goulu hurleur,

Ces moments passés à éduquer, une petite brute à la face parfaite, que les jokes-de-pet-c’est-juste-à-la-maison, à rattraper le p’tit qui s’élance dans l’escalier face première, à grandir aussi avec eux à chaque centimètre qu’ils ajoutent, à te lever cinq fois la nuit pour remettre un suce ou servir de doudou, pleurer d’inquiétude sur un souffle court, des boutons douteux, des services manquants.

Ces moments semi-louches à réécouter des épisodes du Village de Nathalie en cueillant les coeurs de pommes fossilisés, cachés derrière le fauteuil rempli de miettes ou à répondre à des questions:  »Comment on fait les bébés? Pourquoi mon frère est autiste? » en roulant des boulettes qui brûleront…

À courir des spécialistes comme on court derrière le premier tour de petit vélo instable, à applaudir les chansons en  »anglais » ou à couiner de fierté sur les premiers mots partagés au souper par ton frisé non verbal, à afficher des peintures abstraites colorées pour cacher ces oeuvres spontanées créées au bic ou au vernis rose su’l mur blanc de la cuisine,

À faire des crêpes en forme-de-forme et de la musique de café pour faire sourire un matin gris ou faire oublier une scratche sur la joue, à inventer des parcours de urbain jumping et à soulever des vraies montagnes imaginaires, Et tous ces moments, les fesses suspendues dans le vide, étendue dans le petit lit, à lire les mêmes histoires à un curieux émerveillé jusqu’à 21h.. qui s’endort au milieu d’une phrase en retenant ton corps tordu de son petit bras doux.

Il n’y a pas de moments plus fébriles, intenses, douloureux, affolants, mémorables, joyeux, étranges, heureux, confus et paradoxaux que celui où tu donnes, chéris, construis, confrontes, aimes, apprends, apprivoises, vis la vie avec ces humains vibrants, immenses et all in…

Créer des enfants c’est aimer à trembler, aimer à pardonner cent fois, aimer à s’oublier, aimer dans le chaos, à faire taire son ego et à inventer des possibles, aimer à apprivoiser la haine…le plus joli comme le plus sombre de soi et des autres…

À  toutes les mamans qui assurent en isti…

À celles qui assurent seules.

A toutes ces mamans qui se séparent de leurs utopies la moitié du temps…qui regardent les petits lits vides laissés en bataille le vendredi en serrant les p’tits pyj mous qui sentent le sucre…

À toutes celles qui n’auront p’tête pas de gratitude avant vingt ans ;),
À toi, belle amie qui refuse des répits pour aimer ton enfant handicapée de proche, un maximum de jour de sa vie,
À toi qui te tient drette quand les mousses partent récolter des câlins dans leur autre maison, quand ton ado te bullshit en te lâchant un rapide salut qui sent l’alcool, toi qui pense avoir un déficit d’attention à ramasser trop de bébelles jaunes…
À toi qui PILIER. ARBRE et MONTAGNE.

À toutes les mamans qui entrent sur la pointe des pieds la nuit pour un dernier bisou au cas où et pour la route, à toutes celles qui scrapent des sandwich pour en faire des coeurs en février, qui font des gâteaux laids ou des cupcake parfaits pour faire sourire une marmaille-fougue, à toutes celles qui embrassent les failles, les crises, les bobos avec une douceur qui n’existe que pour eux…

À ma maman qui me tient encore si souvent.
Qui aime mes fils comme eux aiment le chocolat!
Qui, au début de mon rôle de mère, me complexait tant je me disais que je ne ferais jamais aussi bien qu’elle…
À ma maman qui m’aime avec mes traits croches, mes élans imprévisibles, mes phrases sans ponctuation, ma lumière et toutes ces colères que je transforme en projets dans lesquels elle s’implique…
À maman, qui m’écoute, m’encourage, souffle sur mes blessures, qui me flatte encore les cheveux, ,m’invente des fêtes et des talents.

xx
Merci

À toi,
À nous
xx

 

 

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Fière comme une mère

Je travaille avec Martine Asselin sur un projet documentaire transmédia:
Les Pieds en Haut

Les Pieds en Haut est un pèlerinage;
Une opportunité de voyage à la fois humble et ambitieux, une incursion dans la perception sensorielle de nos enfants par le biais de témoignages que nous colligeons et réinterprétons avec un biais artistique en réalité virtuelle!

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Enthousiaste & imparfaite: de la broue dans le brushing

Quand les souris dorment, le chat est en transe.

Malgré le silence virtuel dans lequel ce jovial blog fut plongé, j’ai persisté dans le compte rigoureux de mon nombre minimal de mots à verber par jour…

Me revoilà dans le vif de nouveaux projets.
I guess même un peu dans l’jus!!

Pour faire court j’ai:
Doublé ma parentitude
Réduit mon temps de sommeil. Augmenté ma conso de café.
Appris à coordonner mes deux bras pour qu’ils agissent indépendamment l’un de l’autre, indépendamment de ma tête et du ballon qui me spin entre les deux yeux
Fini un certificat en gestion philanthropique.
Appuyé le mouvement de société, grévé, manifesté
Consulté mon oracle…et ciblé mes projets…

Ainsi, depuis janvier 2012, je me suis officiellement jointe à l’équipe de Sunset Drivers

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Mon nez s’est d’abord immiscé dans leur réseaux en devenant leur animatrice de communauté pour finalement s’allonger et devenir coordonnatrice de la stratégie de promo et de leur événement de lancement.

Un défi complémentaire au prolongement de mes passions:
communications, relations, réseautage, promotion 🙂 musique et scène locale!

Un poisson dans de l’eau propre!

Et vous?
Comment se porte votre barbote?

Au plaisir de partager votre bonheur et de vous recevoir le 9 mai 19h au Cabaret du Mile End, lors du dit lancement, avec un peu de broue dans le brushing certes, mais avec la fougue du retour dans le corps!

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Ceci n’est pas une critique de théâtre

…pour la simple et bonne raison que je ne critique pas;
mais j’évoque et fabule.
Je ne possède ni le mot juste ou le bon ton.

Ici. J’aime et pousse ma luck.

La créativité m’inspire. À voix haute ou discrètement. POur tout. Rien.
POur personne ou publiquement. Vachement. Toujours.
Créer. Re-créer.
Le talent ailleurs me fait stepettes ici et envolées.
Je fuse et chantonne des pseudos possibles et fais des boules de plus avec du déjà vu.

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Ainsi, hier j’ai été reçue chez « Martine à la plage« , spectacle écrit et mis en scène par le talentueux Simon Boulerice et joué par la clownesque, over smiley et énergique Sarah Berthiaume, sur le deck de son lover imaginé, dans la voiture de son père absent, sur son tapis banane dans sa cour et dans son coeur.

Le Bain St-Michel, transformé en confessionnal estival et vintage, irradiait d’amour et de sourires incontrôlables. Les nôtres.
Martine gambadant dans son adorable maillot à pois, casques de bain excessifs et attachants sur la caboche, ado en 2010, sur des airs des années 60, entourée de jouets 80, liait entre elles, toutes les amoureuses, les époques et la fougue des premiers émois, sans distinction…

Posés sur des serviettes de plage, les fesses ramollies et engourdies, des rides de soleil plein le profil, nous assistions aux « dates » répétées et farfelues d’une princesse de St-Rémy avec son optométriste, un micro-jouet, un rétroprojecteur hyperactif et le verbe magique, sensible et rêveur de Simon!

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Sans prétention. Ni contrainte de production. Pour le plaisir d’en ajouter, sans devoir budgéter.
J’en rajoute et mets ici bas mon nez dans ses affaires:

Quoique Sarah toooorche et fait preuve d’une constance que j’envie, j’en aurais assurément redemandé si le show avait été écourté d’environ 2-3dizaines de 60secondes.

Quoique, vraiment ravie de l’utilisation de l’espace, du choix de lieu et l’aspect ludique de notre assise, pour le plaisir de l’immersion totale, j’aurais bien pris un Pina Colada (hihi) en début de délire, assise dans un hamac ou une chaise longue, les pieds dans le sable, le vrai…hummm!

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Mais, bref,
Quoique j’en verbille, « Martine à la plage« , est une belle raison d’être heureux pour rien, d’aimer, encore…encore…et surtout de vous lancer de suite pour découvrir l’auteur audacieux et son univers. Vite! Un jour ses billets ne seront plus achetables 😉

Ruez-vous! Amusez-vous!
Légers. Jaunes et insouciants!


Martine à la plage, de Simon Boulerice
Avec Sarah Berthiaume et le rétroprojecteur fou
Au Bain St-Michel jusqu’au 25septembre
5300 St-Dominique (coin Maguire)

Being Miss D lors du r-v des entrepreneurs sociaux de l’INM

D’abord un brin de wording dans le sens de ‘on s’entend tu qu’on se comprend tu?’
Oui! Parlons le même langage!

? Qu’est-ce que l’entreprenariat social?

! La mienne:
C’est une vision plus holistique de l’entreprenariat, une approche intégrée, valorisant l’aspect durable, engagé de chaque initiative prise par l’entreprise qui peut-être de toutes natures!
Au delà de son statut, l’entreprise est ‘sociale’ dans sa mission, ses valeurs, sa conscience et son impact dans sa communauté, son environnement, sa façon de gérer ses employés, choisir ses batailles et la manière dont elle répond au système en place.

! Celle des autres:
Les entreprises sociales rejoignent les principes d’économie solidaire.
Les entrepreneurs sociaux portent des solutions innovantes à des problèmes de la société en valorisant la conciliation économique et sociale dans une perspective globale. Ils œuvrent en fonction d’instaurer un changement durable en concentrant leurs efforts autrement que sur le capital et la rentabilité.

? Et vous en pensez quoi ?

***

Et la journée dans tout ça?

Après avoir découvert des modèles de succès dans l’entreprenariat social (l’Accorderie, Communauto, les CPE…) nous avons participé à un forum ouvert…
Forum dont les thèmes sont générés en grrraaand groupe et qui valorise un brin de chaos (aaaah! mon élément…enfin pas un vrai de vrai, juste moins de structure, plus de liberté, beaucoup de propositions)

Yahou! Nous avons échangé sur le financement, le rapport au privé et tenté de trouver des formules gagnantes de financement.
La double entité des entreprises (OBNL vs OBL) fût mentionnée pour répondre à ce besoin et favoriser l’essor et la survie des entreprises sociales, l’urgent besoin de reconnaissance, de valorisation et d’appui de cette forme d’entreprenariat et la nécessité de se mettre en commun pour bonifier nos initiative, diminuer nos frais, augmenter notre impact!!

Eh! Ben!
Ça se retrouve en tout! Même besoins, même défis, même visions…
Non ça ne vous rappelle rien?
Enfin…

Lunch.

Nous avions ensuite des ateliers spécialisés…
Le dynamique et enthousiasmant Francis Marin, afin de nous initier au Branding/la marque nous a mis au défi de rétablir une marque en déficit d’amour.
S’en suivait un atelier lié aux ressources humaines fort…hum! dynamique…
La réalité des entrepreneurs sociaux n’étant pas toujours liée à celle des entreprises privées, ceux-ci ont réagi vivement à certains propos livrés par notre invité…
Constructif et vigoureux…

Le tout se terminait par une séance de RÉSEAUTAGE!
Que j’adore (mais de laquelle j’ai dûe fuiiiiiire, zut!)
Là entre en scène…tout l’art de l’écoute et du résumé!

L’élevator pitch!
Vous connaissez?
L’art du 15-30secondes…
Pas évident…
Malgré mon grand plaisir à réseauter.
J’avoue humblement devoir encore et encore pratiquer la maîtrise du mot clé…

Enfin.

J’y garde un fichu bon souvenir, quelques contacts, beaucoup d’inspiration et une envie folle de cotôyer à nouveau ces gens qui oeuvrent chaque jour à façonner le sourire et le mieux-être du monde dans lequel nous évoluons!

Au grand plaisir de collaborer et de construire avec vous…

Tagué , , ,

Verdir ses pratiques au quotidien

Par convictions et soucis de contribuer à l’amélioration de notre réputation « post visite de l’homo modernus sur terre », je tente d’agir de manière la plus cohérente possible avec la fleur qui me pousse dans le nombril depuis des années…

Nous sommes plusieurs à être membres du Réseau Québécois des Femmes en environnement. Actives et conscientes nous voulons le meilleur pour nous et nos remous…(aussi connu sous les noms divers de: m.poulet, projets, bb, amours, descendants, rejetons, surprises, terreurs…enfin)

A t’on besoin d »être membre pour améliorer ses habitudes au quotidien?

Non!

Il suffit d’un brin de volonté…et peut-être d’un peu d’indices.
Car, parfois la première action n’est pas si facile à définir!

Alors pour vous faciliter la vie:
Voici une formation offerte en rabais par le RQFE. Pour toutes celles (oui c’est pour les fiiiiilles) qui souhaitent diminuer leur impact sur l’environnement dans la pratique de leur « art »!

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Formation Écobureau

Vous voulez connaître l’impact de vos activités de bureau mais surtout en apprendre plus sur des petits trucs pour diminuer votre empreinte environnementale au bureau ?

Nous vous offrons une formation Écobureau :
o Quand : le mercredi 9 juin 2010
o Horaire : 13h00 à 16h00
o Adresse : 100, Sherbrooke Ouest salle J-130 – Montréal.

Le formation de 3 heures et des dizaines d’outils vous sont offerts pour 25 $ plus taxes (valeur de 150 $).

Pour vous inscrire : info@rqfe.org

Ma vaisselle est meilleure que la tienne…

Dans la lignée COncrètement Vert: Promo, événements:
LA VAISSELLE!
Ouh! Quel débat…

Réutilisable, styromousse, carton, compostable, biodégradable, plastique!
Aaaaawh! Mais battez-vous je boufferai avec mes doigts dans l’herbe… »
Enfin…

Parfois, dans la foulée de toutes ces tâches à assumer pour un événement, nous optons pour la facilité et ne réalisons que trop peu notre impact, concentrés à réaliser nos objectifs et diminuer notre charge.
L’événement est un luxe de choix permettant plusieurs effets positifs à court et long terme, plaisir, réalisations et générant souvent plusieurs excès…
Ainsi, celui-ci gagne à être géré de manière la plus responsable possible…

Oh! Que oui My dear; Yes we can!!

Alors, concernant cette vaisselle!?
Y a t’il d’autres options que la vaisselle jetable…Mais oui!
Beaucoup d’options!
Vous avez entendu parler de la vaisselle compostable?

D’abord:
Pour vos événements, vos soirées, pensez d’abord à valoriser
la vaiselle RÉUTILISABLE!!…
si cela demeure vraiment mais vraiment impossible (!!)…
voici des pistes de réflexions pour choisir vos matières…

Source: zeroco2.com

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Q: La vaisselle compostable est-elle 100% écolo ?!??

Vaisselle compostable MODE d’EMPLOI:

Vous voulez utiliser la vaiselle compostable:
Optez pour la vaisselle en carton non cirée, qui est à la fois compostable et moins coûteuse,
ou la vaisselle fabriquée à partir de bagasse, un résidu provenant de la fabrication du sucre.

Peu importe le modèle choisi : il est important de s’assurer que la mention « compostable » figure bien sur vos contenants (pas seulement biodégradable),

et informez les utilisateurs doivent les jeter dans le bac de compost.
Contactez Compost Montréal si vous n’avez pas de bac: 514 690-5773

Pour de plus gros événements: http://www.echologique.ca
Ils seront en mesure d’installer les bac, faire le tri, la sensibilisation, la collecte!!

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RÉSUMÉ MISS D du billet Zéro CO2!

De plus en plus populaire au Québec, la vaisselle compostable est largement perçue comme un produit écolo novateur. Pourtant, en y regardant de plus près, cette solution n’offre que très peu de gains pour l’environnement et la société… même comparée au gros méchant styromousse!

Consommer un repas dans un plat en mais avec des ustensiles en patate, c’est le top de l’écolo, 100% nature, non?

En fait, cette hypothèse se heurte à plusieurs obstacles.

1) seulement quelques municipalités québécoises offrent la collecte des matières compostables.
2) Pour la composter via un composteur domestique : il faut quantités faibles ou si vous la broyez

Résultat: La vaisselle compostable se retrouve bien souvent au dépotoire. Et nous n’avons même pas la certitude qu’elle se dégradera rapidement sans l’aide d’oxygène (ce qui est le cas d’un dépotoire, contrairement à un composteur).

3) dans un contexte de crise alimentaire mondiale, utiliser de la nourriture pour fabriquer le contenant et non le contenu d’un repas, ça soulève un petit problème éthique. En fait, on se retrouve dans le même débat que le remplacement du pétrole par l’éthanol : impact écologique mitigé possible aggravation de la crise alimentaire,problèmes économiques à résoudre

4) Les matières premières utilisées ne proviennent pas du Canada, mais de pays comme l’Italie.

5) la sensibilisation des usagers. Car l’idée de la vaisselle compostable a beau être séduisante, il faut qu’elle soit bien communiquée.

le styromousse a moins d’impact qu’on le croit : fabriqué à 98% d’air, il nécessite peu de ressources naturelles (par contre, c’est un dérivé de pétrole) et ne dégage pas de gaz à effet de serre lorsque enfoui. Considérant son coût très faible, sa légèreté et ses excellentes propriétés isolantes, a-t-on raison de lui donner si mauvaise presse?

Attention, n’allez pas croire que je suis pro-styromousse pour autant!
Nous devons trouver une (des) solutions pour éviter la vaisselle jetable, qui est une source de déchets inacceptable dans le contexte actuel.

Malgré toutes nos bonnes intentions, nos solutions alternatives ont parfois des impacts équivalents…
Méditons…

"Concrètement Vert" pour votre promo, événement et graphisme!

Vous êtes éco-designers?
Vous agissez en toute conscience de l’environnement…vous aimeriez avoir une approche plus globale et être plus cohérents dans vos actions de promotion?

Certes votre engagement mérite déjà d’être souligné! Et votre travail est remarquable!
Et il sera d’autant plus marqué et louable si vos actions sont cohérentes en tous points!
Graphisme, événements, impression, déplacements, fournisseurs…
Ainsi, tout est à prendre en compte…

Quelques indices pour vous mettre sur la piste:

1) La nouvelle norme sur la gestion responsable d’événements pourra vous en apprendre pas mal sur l’idéal à atteindre!
Le lancement a lieu le 8 juin à l’UQAM, Studio Alfred Laliberté à 8h Am (sic!!)

Productions Synodik, quoique tentant déjà depuis lurette d’agir conséquemment avec les valeurs éthiques et éco (viscérales!) de bibi (moi!) adoptera cette norme et sera de ce lancement (oui! oui! à 8h!)

2) Pour votre graphisme…vos imprimés…Découvrez
PACT – Projet d’Action Consommation Tranquille, organisme à but non lucratif faisant la promotion du design graphique responsable
http://projetpact.com/fr/services

3) Ou encore, l’adorable Gaëlle Allongé, graphiste, éco-conception, packaging!
Abordable, professionnelle, à l’écoute, connait le milieu de la mode!

Vous avez des trucs, des références, des idées, des critiques?
Vous aimeriez en savoir plus!

Écrivez-nous!