Parfois, on s’assoit là, le regard tourné vers le dedans.
La moue pas socialement acceptable.
Critique.
Grise comme l’hiver qui pleure du verglas sur nos -22.
Pendant un moment, un matin, on cumule, plus enthousiaste du tout.
Le corps trop petit pour contenir toute l’énergie.
Le coeur avec une acouphène,
Le contact entre les possibles, le rêve et l’état actuel des choses fragilisé par l’absence, les injustices, par la haine, par le bruit, le faux, le vil gratis.
Petit et subtil
Répété
Grand. Grotesque
Puis,
Un bras de lumière passe par le coin du rideau pour le tirer
Sans trop de convictions, par instinct. Au cas.
On se bouge. Encore.
Parce que vivant. Parce que curieux. Parce que foi.
Juste au cas.
Puis,
Une âme dépose des mots dans le silence manqué du matin critique,
Bruyant par en dedans.
Des mots
Vifs.
Joyeux.
Des possibles.
Ce soleil. Ces mots.
Comme cet ami qui arrive toujours au bon moment,
Cet appel qu’on attend pas, qu’on espère sans plus y croire,
On enfile alors son survêt d’espoirs, la mèche folle et le front de boeuf, puis accrochée aux murs, aux mots tendres, focus sur ces petits vrais et la lumière, on avance, avec une face interdite sur instagram, une tête de réel frett, mais on avance.
On ne sait pas ce qui se trame de l’autre coté du rideau,
Le timing, le kick, me font croire qu’il n’y a pas de hasards.
tendre et beau – triste et espoir – le coeur est en force