Le paradoxe du nouvel an; proutte de bedaine et autres souhaits!

Si 2015 avait une face et des bras, je lui offrirais un collier gossé avec quelques-unes de ses dents et, après lui avoir fait une scratch dans l’oeil avec une feuille de papier, je lui dirais, avec un peu de recul, un filet de maturité et de la vraie gratitude:

Bah! Enwoueille ti-caille, viens là: MERCI!

Les petits mouvements de l’âme et les grandes exubérances n’impressionnent pas le temps qui passe…

On a de ces luxes, le nez dans notre court terme…

Nope on n’a pas le contrôle sur tous les facteurs externes qui frappent et agitent notre rêve d’eldorado et oui certaines expériences s’alanguissent et tracent.

On l’a sur ce que l’on choisit d’entretenir, sur le petit moi.

Nous sommes égoresponsables; Nous ne sommes ni lisses, ni intouchables.

On a le contrôle sur notre capacité à nuancer, slaquer du colorectal et à rire de nous-mêmes, à  puiser dans nos maladresses pour faire pousser des opportunités et grandir des relations; desfois par courage, mais surtout par humilité, amour; de soi, des autres et de l’essentiel.

Par amour du vivant.

Ainsi, pour la toute fraîche année:

Je nous souhaite:

Je nous souhaite de l’empathie, de faire du ménage, de garder du swing et des p’tits edges et de nous enrôler dans le tendre, le moelleux quand il faut, de respirer dans les côtes arides, de nous donner des chances, de nous remplir le disque dur de rires, le corps de prout de bedaine et le vital de « mercis » et de « eh! C’était rough! pardon », de gens brillants et intègres, de voyages, de projets débiles à la hauteurs de nos distinctions, de vents qui décoiffent et de véritable.

Si j’étais miss univers je nous souhaiterais la paix dans le monde avec un sourire béat et une robe à l’échancrure révélatrice.

J’vais faire ça humble en hochelagadie.

Je vais la souhaiter en silence (relatif) la paix comme une enfant de partout qui prie.

En commençant par l’entretenir ici, par des gestes, maladroits et brusques desfois, mais vrais et cohérents…quitte à passer par le pardon.

Je me sculpte une paix au milieu, pile où ça chauffe quand les larmes et les rires s’embrasent en nous dessinant une mine confuse.

Avec grands bruits, espoirs ingénus et fracas de verres je vous la souhaite bien bonne cette nouvelle!

Ps. Si l’eau dans le vin ne vous charme guère, il restera toujours mon trop peu célèbre:

#VodkaPicklesNutella

bonne année, langage conceptuel

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