Fils I a un spring dans le coude.
Ainsi, de manière parfaitement impulsive, il lance!
TOUT est un projectile & tous les lieux (les plus wild et les moins accessibles sont ses préférés!) sont des cibles.
Régulièrement donc, nous nous retrouvons face à une laveuse qui cache des restes de pizz, des clés dans le bac de recyclage, des bobettes volantes ou un déo dans le four (1 mois à bouffer des p’tits plats qui goûtaient la fleur mauve!
Cette caractéristique circassienne de ma progéniture m’a appris, non seulement à aiguiser mes réflexes de catcher et à utiliser tous mes membres simultanément, mais aussi à déplacer des électros sans me blesser, me faufiler dans des interstices miniatures, escalader des parois bancales entre deux cabanons, devenir amis avec les voisins de tooooous mes amis ou encore plus récemment: Aller pic niquer avec un escabeau…
À la piscine municipale, par une très estivale journée fériée, fils I tira, d’un swing assez juste ma foi, sa sandale sur la capine de la cabane!
Non. L’angle ne nous porta pas secours…
Après consultation du staff en place, nous arrivâmes à la conclusion: Pour récupérer la dite sandale avant trois ans: Il nous fallait un escabeau « privé »
C’est là que JP devient: Le HÉROOO de la gougoune…
Et sous les rires d’un trio d’adultes la sandale retrouva son propriétaire…(jusqu’à ce que…m’enfin…)
La morale du récit?
Il n’y a jamais trop de stock de réno dans votre char quand vous venez pic-niquer avec mes fils et moi + ne sous-estimez JAMAIS le potentiel de tir d’un kid autiste de 7 ans. + J’ai vraiment de bons amis! 😀