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C’que laisse comme traces: Eco Design vs Green Washing

L’événement du 22juin, Eco Design vs Green Washing,
Produit par Productions Synodik, en collaboration avec Resto-Bar le Diable à Quatre & Design Eco.ca a soulevé des questions, des doutes et généré des conversations animées.

Les très pertinents panelistes:
Julie Désormaux, Daisy Delobelle, Martin G.Morin et Jenny Bell
ont donné envie de pousser dans le sens de la « révolution » ;)…tranquille…

Certains auraient voulu plus…de débats et de fougue, de concret ou d’échanges avec les invités présents…

Or, il fallait semer. En 1heure!!
En un panel. Un événement!! A-t-on répondu à toutes les questions? Changé le monde? Créé une norme ou un regroupement officiel?
Neni!
Le but était de valider l’intérêt et surtout échanger pour comprendre où nous nous situons tous face au thème, quels sont les besoins…

La période étant achalandée au coté événements, une quarantaine de personnes étaient présentes, dans l’espace (hoooot!) de la CENNE, sur une centaine de personnes ayant sincèrement manifesté leur envie d’y être et souhaitant un suivi.

Peu importe. L’énergie y était (la chaleur aussi) et les gens présents étaient fort charmants, intéressés et dynamiques!

Alors.
Oui. Le thème titille!
Oui. Nous récidiverons.

Voici, grosso modo, ce qui en ressorti:

L’éco design est une pratique non utopique du design qui tend à permettre à la fois aux créateurs de vivre de leur passion, aux gens de consommer selon leurs besoins, valeurs et envie, tout en minimisant l’impact de création, production, promotion etc. sur l’environnement et en maximisant l’impact positif sur la communauté.

Nous polluons, même en dormant, ainsi, nous sommes conscients de nos limites.

L’objet le plus eco est celui qui n’est pas produit…(ouch! Oui, il faut se poser la question a-t-on besoin de produire ceci et a-t-on besoin d’acheter cela…)

L’idéal à atteindre est la transparence!
Failles et forces se doivent d’être assumées, nommons les « vraies affaires » et définissons ce que nous appelons « Éco » dans notre pratique.

Le GREEN WASHING ???

Le green washing est un manque de transparence. C’est l’art de verdir son image par des stratégies marketing qui valorisent quelques aspects « verts » d’un produit ou une pratique en minimisant les aspects nocifs ou en détournant l’attention de certains aspects du cycle de vie de celui-ci…(sa provenance, les conditions de production, sa décomposition etc.
les ampoules « fluo compactes » ont été citées en « mauvais exemple »)

Vendre vert sans être surs de pouvoir le défendre, ne fournir aucune preuve de l’engagement écologique, ne pas détailler sa pratique et ou son produit, présenter des produits non écologiques dans des contextes « sous entendant le contraire » c’est green washer!

La CERTIFICATION dans tout ça??

Douleur. Oui. Non.

Selon Jenny Bell , Nonante Communications et du Réseau Québécois des Femmes en Environnement et Daisy Delobelle experte en certification et normes ISO, accompagnement d’entreprises lors des audits en France et Belgique et BnB Couette et Chocolat, la certification est un processus lourd nécessitant beaucoup de compromis et permettant peu de nuances.

Idéale car cela permettrait au public de « savoir » qui œuvre selon des normes rigoureuses et baliserait la pratique.

Toutefois, les audits étant toujours dispendieux, certains artisans ne pourraient jamais être « certifiés » ce qui biaiserait la réalité de la diversité et sincérité de l’offre tout en résumant le marché éco aux plus « gros » joueurs.

POURQUOI alors vouloir se certifier?

La tendance « verte » se fait de plus en plus pressante.
Les certifications rassurent et celles-ci pourront même rapidement un jour être exigées pour « transiger » hors Québec, avec le gouvernement ou pour obtenir du financement et avoir l’appui de partenaires.

De plus, le public est de plus en plus exigeant, informé et cherche la transparence, la vérité.

Acheter local, acheter bio, éco…en tant que consommateurs, si on y investit énergie et argent et si l’on choisi cette voie par conviction et positionnement, on veut être certains de la rigueur du produit…

Et oui :
Le terme est présentement sur-utilisé et pas toujours à bon escient…ce qui rend fort confus (et frustrés tant pour les consommateurs que pour ceux qui bûchent pour être réellement éco!)

Y a t’il une solution, une ALTERNATIVE??

Ce qui fût proposé à la suite de ces réflexions.
D’autres événements.
Débats.
Cercle d’échanges de trucs sur les matériaux, les techniques

Création d’une charte, d’un guide, un regroupement officiel…
Et surtout, l’importance d’agir collectivement.

D’autres actions, réflexions similaires sont en cours ailleurs…
fouinons du coté
Graphistes du Québec, Pact, Réseau Québécois des Femmes en environnement…bref, il faut éviter de « ghetto-iser » la pratique et nos idéaux!

COMMENT est-ce POSSIBLE?

Il faut OSER
Se rencontrer, réseauter, se solidariser.
Définir, délaisser, dénoncer, refuser, choisir.

Surtout, il faut faire RAYONNER LES PRATIQUES EXEMPLAIRES!

Nommez vos bons coups. Mentionnez votre degré d’engagement. Décrivez-vos pratiques clairement. Soyons différents, Marketons « à poils »

Vous avez des suggestions pour contribuer à la reconnaissance, pour définir votre pratique?
Vous aimeriez être informés?
Vous aimeriez agir?
Faites-le!! 😉
Mais tenez nous au courant bordel!!!

ÉCRIVEZ-NOUS
Nous le ferons aussi 😉
missd@synodik.com

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